AFRIQUE – AFRICA

Donald Trump se compare à Nelson Mandela

L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, s’est comparé lui-même, ce lundi, au défunt leader sud-africain et lauréat du Prix Nobel de la paix, Nelson Mandela, lors d’un rassemblement dans le New Hampshire.

Il s’est présenté comme la victime des procureurs fédéraux et d’État qu’il accuse de cibler lui et ses entreprises pour des raisons politiques.

De retour dans l’État pour s’inscrire à sa primaire présidentielle, une grande partie de son discours a porté sur les affaires pénales et civiles le concernant.

À un moment donné, il a suggéré qu’il n’avait pas peur d’aller en prison comme Mandela, qui a passé 27 ans en prison pour s’être opposé au système d’apartheid en Afrique du Sud.

“Ça ne me dérange pas d’être Nelson Mandela parce que je le fais pour une raison. Je le fais pour une raison. Nous devons sauver notre pays de ces fascistes”, a déclaré Trump.

Trump a affirmé que les procureurs “ne s’en prennent qu’aux personnes qui contestent les résultats de l’élection. Ils ne s’en prennent pas aux personnes qui ont triché”.

“Ces gens sont libres. Ces gens n’ont aucun problème. Si vous voulez contester le résultat d’une élection, ils vous pourchassent”, a-t-il ajouté.

Trump a également lu les paroles d’une chanson sombre, “The Snake”, qu’il utilise depuis sa première campagne comme allégorie de ce qu’il dit être les dangers de l’immigration illégale.

Il a prétendu que Biden transformerait le pays “en un foyer pour les djihadistes et ferait de nos villes des décharges ressemblant à la bande de Gaza”.

Trump, qui brigue l’investiture républicaine pour se présenter à la présidentielle de l’année prochaine, est confronté à un total de 91 chefs d’accusation criminels, dont quatre pour prétendue subversion de l’élection fédérale de 2020.

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